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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:27
- En même temps que le gouvernement approfondit sa politique antisociale, multiplie les expulsions de sans papiers, le pouvoir cible le NPA dans le cadre du débat sur l'identité nationale.

Le NPA est confronté à une campagne médiatico-politique autour d'une de ses 2000 candidat-e-s aux régionales, Ilham Moussaid, qui porte un foulard, quatrième de la liste NPA - Alternatifs du Vaucluse (PACA) dont la tête de liste départementale est Jacques Hauyé.

Contrairement à ce que certains ont laissé entendre, il ne s'agit en rien d'un « coup politique et médiatique » orchestré par la direction du NPA mais bien une décision prise dans le Vaucluse. Une minorité de membres du NPA de ce département s'y est opposée. La décision prise par les camarades du Vaucluse ne peut faire office de position pour l'ensemble du NPA, puisqu'il n'a pu en discuter avant à quelque niveau que ce soit.

- Notre camarade Ilham Moussaid est membre du NPA et, à ce titre, peut postuler à la candidature au même titre que les autres membres de notre parti. Une majorité de camarades du Vaucluse a décidé d'acter cette candidature. Quoi que l'on pense de cette décision, celle-ci est statutaire. Nous assurons la liste NPA-Alternatifs, l'ensemble des ses candidates et candidats, de notre solidarité dans ce moment difficile.

- Ilham porte un foulard (et pas une burqa comme on a pu l'entendre ou le lire). Elle n'y voit pas de contradiction avec les principes fondateurs dont la dimension féministe et laïque constitue une des clés de voûte et affirme son attachement à ces valeurs ainsi qu’à l’ensemble des principes fondateurs du NPA.

Le foulard est non seulement un symbole religieux visible mais il est également un instrument de soumission des femmes utilisé sous diverses formes et à diverses époques par les trois monothéismes même si Ilham ne le vit pas comme tel et elle n'est pas la seule dans la société.

- L'annonce de la candidature d'Ilham Moussaid a suscité de nombreuses réactions. Toutes ne sont pas de la même nature. Les critiques et désaccords formulés, à l'intérieur du NPA ou par des mouvements ou des militante-s du mouvement social et du mouvement féministe sont autant d'arguments qui alimentent la discussion et le débat va continuer.

En revanche, nous dénonçons le flot haineux et hypocrite provenant de l'extrême droite, de l'UMP, ou du PS voire du PG et du PCF. On les entend moins quand le Président de la République se jette dans les bras du pape, se signe de la croix en public en voyage officiel, ou quand Boutin brandit la Bible à l'Assemblée. Les partis institutionnels financent par millions les lycées privés confessionnels, notamment catholiques. Quant au PCF, il ferait mieux d'être plus prudent, lui qui, aux côtés du PS, a accepté sur ses listes une candidate qui portait le foulard pendant la campagne et continue de le porter au sein du conseil municipal d'Echirolles (38) où elle siège.

- Au sein du NPA, le CE confirme que le débat sur « religion et émancipations », prévu avant cette campagne politico médiatique, aura lieu. Le débat interne qui nous traverse est un débat public. La décision prise dans le Vaucluse ne crée aucune « jurisprudence » en la matière. Le congrès du NPA est souverain.

- L'heure est d'abord et avant tout à la campagne derrière les listes que nous présentons ou soutenons, une campagne pour faire entendre notre véritable spécificité, celle d'une gauche anticapitaliste, antiraciste, écologiste, internationaliste, féministe, qui a toujours été solidaire des femmes qui résistent à ceux qui veulent leur imposer le voile.

Adopté à l'unanimité des présent-e-s, moins une abstention, le 8 février 2010




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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 17:41

1/MANIFESTATION POUR LA PALESTINE

Samedi 6 février – 14 h - Place de la République

Manifestation pour la Palestine, Gaza, 1 an après, à l'initiative du « Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens ». Le NPA est signataire.

 


2/
RÉUNION PUBLIQUE À L'INITIATIVE DU MINISTÈRE DE LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS

Samedi 6 février à 15h - 14 rue Baudelique 75018, M° Simplon

Avec des représentants des travailleurs sans-papiers en grève sur le 18e et du Ministère de la régularisation, un-e représentant-e de Solidaires, un-e représentant-e de RESF, un-e représentant-e de la LDH, un-e représentant-e de la FASTI

 


3/ RÉUNION PUBLIQUE POUR LE DROIT DE VOTE ET D'ÉLIGIBILITÉ DES ÉTRANGERS EXTRA-COMMUNAUTAIRE

Jeudi 11 février de 19h à 22h

Salle des fêtes Mairie du 20ème – métro Gambetta

- Le droit de vote des étrangers en France et en Europe: état des lieux (Catherine de WENDEN)

- Les sondages sur le droit de vote des étrangers et les élections régionales (Paul ORIOL)

- Représentant-e des listes candidates qui donneront leur position

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:29

A/ CAMPAGNE ELECTION REGIONALE IDF

PREMIERE INITITATIVE DE CAMPAGNE – TRANSPORTS GRATUITS

Vendredi 29 janvier – 17 h 30 – Gare d'Argenteuil

Olivier Besancenot, tête de liste du NPA dans la région Ile de France sera à Argenteuil ce vendredi avec Omar Slaouti tête de liste du Val d'Oise, pour dénoncer la politique de transport menée par le gouvernement et la région, pour réclamer le désenclavement des quartiers populaires et revendiquer la gratuité totale des transports collectifs. Il inaugure ainsi la campagne de notre parti dans la région et un tour des départements qui sera l'occasion de dénoncer entre autre la priorité donnée aux grandes entreprises en matière d'organisation de l'espace urbain et des transports au détriment de la majorité de la population, salarié-e-s et jeunes, ainsi que les subventions au privé qui constituent, contre l'emploi, l'interdiction des licenciements et les services publics, une grande partie de la politique du PS et de ses alliés dans le conseil régional.

 

 


B/ MOBILISATIONS

1/MANIFESTATION NATIONALE EDUCATION

Samedi 30 janvier – 13 h 30 - de Denfert-Rochereau à Rue du Bac

Point fixe NPA : Port Royal , à partir de midi. Nous avons besoin de monde pour installer le point fixe, coller des affiches sur le parcours, distribuer les tracts et faire l’animation. Si nous voulons être visibles, il faut être nombreux !

 

2/ A VENIR

samedi 6 février – 14 h - Place de la République en direction de l'ambassade d'Israël

Manifestation pour la Palestine, Gaza, 1 an après, à l'initiative du « Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens ». Le NPA est signataire.

 


C/ LA NAISSANCE DU NPA AU CINEMA

AVANT PREMIERE DU FILM « C'EST PARTI » DE CAMILLE DE CASABIANCA

Jeudi 4 février – 20 h – Cinéma des Cinéastes – 7 avenue de Clichy - Métro Place de Clichy

La réalisatrice Camille de Casabianca a tourné pendant un an le processus de construction du NPA. Son film, « C'est parti », qui sort sur les écrans le 10 février, retrace cette aventure en montrant les différentes phases qui ont conduit du lancement du processus au congrès de fondation en suivant plusieurs des acteurs de ce projet.

Une avant première aura lieu le jeudi 4 février à l'attention des membres du NPA. L'entrée est gratuite mais parce que la salle de cinéma ne contient qu'un nombre limité de places, il est indispensable de s'inscrire. Donc ne pourront entrer que les camarades (amis et familles évidemment) qui se seront inscrits préalablement à npa.regparis@gmail.com, en indiquant par retour de mail le nom et le prénom de chacun-e des inscrits.

Ci-dessous un lien permettant de visualiser la bande annonce du film et en pièce jointe l'invitation (uniquement pour information car les réservations doivent passer par le NPA et la présentation de l'invitation à l'entrée du cinéma ne sera pas prise en compte).

http://www.dailymotion.com/video/xbxc1o_film-cest-parti_shortfilms

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 12:10
"L'inquiétude des Palestiniens est le dernier de nos soucis. Avant la question palestinienne, nous devons nous soucier de nos amis à travers le monde."
Avigdor Lieberman, ministre des affaires étrangères, 26 novembre 2009.


"Les Palestiniens sont une sorte de cancer. Il y a plusieurs manières de traiter le cancer. Certains pensent qu’il faut amputer des membres, mais moi, pour le moment, je me contente de leur faire une chimiothérapie."
Moshe Yaalon en 2002, actuellement vice-premier ministre, et ministre des "Affaires stratégiques".
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 08:36

HOMMAGE À DANIEL BENSAÏD

Dimanche 24 janvier – 14 h – Mutualité – 24 rue Saint Victor Métro Maubert Mutualité

Le décès de notre camarade Daniel Bensaïd a suscité beaucoup d'émotion et y compris au-delà des frontières.

Le NPA remercie les organisations, les partis politiques et associations, les militants, les personnalités, les intellectuels, tous ceux et toutes celles qui nous ont fait parvenir des témoignages de sympathie.

Un hommage militant sera rendu à Daniel Bensaïd le dimanche 24 janvier, à partir de 14h, au Théâtre de la Mutualité.

Participeront à cet hommage Alain Badiou, Olivier Besancenot, Carmen Castillo, Grégoire Chamayou, Charb, Annick Coupé, Flavia D'Angeli, Alain Krivine, Jeannette Habel, Samuel Johsua, Emily Loizeau, Francisco Louça, Mickaël Lowy, Daniel Mermet, Serge Pey, Edwy Plenel, Miguel Romero, François Sabado, Elias Sanbar.

 

 


MOBILISATIONS

1/ MANIFESTATION CONTRE LA GUERRE EN AFGHANISTAN

Samedi 23 Janvier - 14 heures - République

Le 28 janvier a lieu la conférence de Londres sur l'Afghanistan où Sarkozy doit annoncer la contribution de la France à l'escalade militaire annoncée par Obama et probablement, sous une forme ou sous une autre l’envoi de renforts. Le collectif national Otan-Afghanistan a lancé un appel pour des mobilisations dans les villes de France le week-end précédent, c'est-à-dire les 23-24 janvier. A Paris une manifestation est prévue le samedi 23, à 14 heures à République.

 


2/ RASSEMBLEMENT SOUTIEN AU DROIT AU LOGEMENT À SAINT DENIS

Samedi 23 janvier, à 11h, devant l'immeuble de la Poste, 12 rue Jean Mermoz

Il y a un an, avec l'aide du Réseau solidarité logement et de nombreuses organisations, dont le NPA, les logements vides de la poste centrale de Saint-Denis étaient occupés pour reloger huit familles. La mairie de Saint-Denis prenait ensuite un arrêté de réquisition de ces logements.
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé récemment cet arrêté de réquisition. Les huit familles sont désormais menacés d'expulsion. La lutte continue. Il faut renforcer le soutien,
C'est pourquoi, un rassemblement est organisé samedi 23 janvier, à 11h, devant l'immeuble de la Poste, 12 rue Jean Mermoz.

Le 25 janvier rassemblement, à partir de 9h, devant le tribunal d'instance, Place du Caquet, à Saint-Denis (procédure d'appel suite à la décision de casser l'arrêté de réquisition).

 


MOBILISATION CONTRE L'ORDRE INFIRMIER

Mardi 26 Janvier - 12 heures – Rendez vous devant le ministère de la santé

Rassemblement unitaire contre la mise en place de cet ordre infirmier, refusé par la profession à qui l'obligation est faite de s'y affilier avant le 31 janvier sous peine de poursuite pénale.

Un tract est disponible dès maintenant au local rue Taine afin qu'il soit diffusé devant les hôpitaux.

 


INITIATIVES

1/ RENCONTRE ORGANISEE PAR LA SOCIETE LOUISE MICHEL

Vendredi 22 et samedi 23 janvier – de 9 h à 18 h - Université Paris 8

Sur le thème « Puissances du communisme, de quoi communisme est-il le nom aujourd'hui ? ». Voir affiche en pièce jointe.

 


2/ 3ÈME RENCONTRE NATIONALE À BOBIGNY « ON NE FICHE PAS LES ENFANTS ! »

Samedi 23 et dimanche 24 janvier

Lieu et programme précisés dans la pièce jointe

Samedi 23 janvier

10h.30 Commissions en fonction de l'actualité - Bilan du travail juridique

Plaintes des parents, recours au Conseil d'Etat, Comité des droits de l'enfant de l’ONU,

sanctions des directeurs : recours, demandes d’intervention d’une instance de l’ONU « Situation des défenseurs des droits de l’homme »

13h.30 Bilan général et Commissions de travail :

Les profondes modifications apportées par le traitement des renseignements personnels

dans les nouveaux dispositifs scolaires/ aux droits des enfants et aux valeurs et au statut de l’école.

15h.30 Compte-rendu des commissions - Interventions d'élus, de représentants de syndicats, associations et collectifs

17 h. Table ronde « Fichage–marquage–traçage de la jeunesse »

Avec Sylvia Preuss-Laussinotte, Françoise Dumont, Bruno Percebois , Bertrand Rothé , Sylviane Giampino, Jean-Luc Einaudi ,Claude Poulain et Daniel Jolys.

20 h. Repas et soirée conviviale

Dimanche 24 janvier

de 9 h. à 12 h. Projets d'études et d'actions

 


3/ AVANT PREMIERE DU FILM « C'EST PARTI » DE CAMILLE DE CASABIANCA

Jeudi 4 février – 20 h – Cinéma des Cinéastes – 7 avenue de Clichy - Métro Place de Clichy

La réalisatrice Camille de Casabianca a tourné pendant un an le processus de construction du NPA. Son film, « C'est parti », qui sort sur les écrans le 10 février, retrace cette aventure en montrant les différentes phases qui ont conduit du lancement du processus au congrès de fondation en suivant plusieurs des acteurs de ce projet.

Une avant première aura lieu le jeudi 4 février à l'attention des membres du NPA. L'entrée est gratuite mais pour des raisons de limitations de place (360) dans le cinéma, il est indispensable de s'inscrire. Donc ne pourront entrer que les camarades (amis et familles évidemment) qui se seront inscrits préalablement à npa.regparis@gmail.com.

 

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 21:28


Ce texte, probablement un des derniers que Daniel ait écrit, fait partie du dossier du dernier numéro de la revue Contretemps dont il était un des 3 directeurs de publication, consacré à la question du communisme ("De quoi le communisme est il le nom ?") en lien avec le colloque du même nom organisé les 22 et 23 janvier à l'université de Paris 8, colloque auquel Daniel tenait beaucoup....et auquel nous vous convions...


Dans un article de 1843 sur« les progrès de la réforme sociale sur le continent », le jeune Engels (tout juste vingt ans) voyait le communisme comme « une conclusion nécessaire que l'on est bien obligé de tirer à partir des conditions générales de la civilisation moderne ». Un communisme logique en somme, produit de la révolution de 1830, où les ouvriers «retournèrent aux sources vives et à l'étude de la grande révolution et s'emparèrent vivement du communisme de Babeuf ».

Pour le jeune Marx, en revanche, ce communisme n'était encore qu'« une abstraction dogmatique », une «manifestation originale du principe de l'humanisme ». Le prolétariat naissant s'était« jeté dans les bras des doctrinaires de son émancipation », des «sectes socialistes », et des esprits confus qui «divaguent en humanistes» sur « le millenium de la fraternité universelle» comme «abolition imaginaire des rapports de classe ». Avant 1848, ce communisme spectral, sans programme précis, hantait donc l'air du temps sous les formes « mal dégrossies» de sectes égalitaires ou de rêveries icariennes.

Déjà, le dépassement de l'athéisme abstrait impliquait pourtant un nouveau matérialisme social qui n'était autre que le communisme: « De même que l'athéisme, en tant que négation de Dieu, est le développement de l'humanisme théorique, de même le communisme, en tant que négation de la propriété privée, est la revendication de la vie humaine véritable. » Loin de tout anticléricalisme vulgaire, ce communisme était« le développement d'un humanisme pratique », pour lequel il ne s'agissait plus seulement de combattre l'aliénation religieuse, mais l'aliénation et la misère sociales réelles d'où naît le besoin de religion.

De l'expérience fondatrice de 1848 à celle de la Commune, le «mouvement réel» tendant à abolir l'ordre établi prit forme et force, dissipant les «marottes sectaires» et tournant en ridicule «le ton d'oracle de l'infaillibilité scientifique ». Autrement dit, le communisme, qui fut d'abord un état d'esprit ou «un communisme philosophique », trouvait sa forme politique. En un quart de siècle, il accomplit sa mue: de ses modes d'apparition philosophiques et utopiques, à la forme politique enfin trouvée de l'émancipation.

1.Les mots de l'émancipation ne sont pas sortis indemnes des tourments du siècle passé. On peut en dire, comme des animaux de la fable, qu'ils n'en sont pas tous morts, mais que tous ont été gravement frappés. Socialisme, révolution, anarchie même, ne se portent guère mieux que communisme. Le socialisme a trempé dans l'assassinat de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, dans les guerres coloniales et les collaborations gouvernementales au point de perdre tout contenu à mesure qu'il gagnait en extension. Une campagne idéologique méthodique est parvenue à identifier aux yeux de beaucoup la révolution à la violence et à la terreur. Mais, de tous les mots hier porteurs de grandes promesses et de rêves vers l'avant, celui de communisme a subi le plus de dommages du fait de sa capture par la raison bureaucratique d'Etat et de son asservissement à une entreprise totalitaire. La question reste cependant de savoir si, de tous ces mots blessés, il en est qui valent la peine d'être réparés et remis en mouvement.

2. Il est nécessaire pour cela de penser ce qu'il est advenu du communisme au xx· siècle. Le mot et la chose ne sauraient rester hors du temps et des épreuves historiques auxquelles ils ont été soumis. L'usage massif du titre communiste pour désigner l'Etat libéral autoritaire chinois pèsera longtemps beaucoup plus lourd, aux yeux du plus grand nombre, que les fragiles repousses théoriques et expérimentales d'une hypothèse communiste. La tentation de se soustraire à un inventaire historique critique conduirait à réduire l'idée communiste à des « invariants» atemporels, à en faire un synonyme des idées indéterminées de justice ou d'émancipation, et non la forme spécifique de l'émancipation à l'époque de la domination capitaliste. Le mot perd alors en précision politique ce qu'il gagne en extension éthique ou philosophique. Une des questions cruciales est de savoir si le despotisme bureaucratique est la continuation légitime de la révolution d'Octobre ou le fruit d'une contre-révolution bureaucratique, attestée non seulement par les procès, les purges, les déportations massives, mais par les bouleversements des années trente dans la société et dans l'appareil d'Etat soviétique.

3. On n'invente pas un nouveau lexique par décret. Le vocabulaire se forme dans la durée, à travers usages et expériences. Céder à l'identification du communisme avec la dictature totalitaire stalinienne, ce serait capituler devant les vainqueurs provisoires, confondre la révolution et la contrerévolution bureaucratique, et forclore ainsi le chapitre des bifurcations seul ouvert à l'espérance. Et ce serait commettre une irréparable injustice envers les vaincus, tous ceux et celles, anonymes ou non, qui ont vécu passionnément l'idée communiste et qui l'ont fait vivre contre ses caricatures et ses contrefaçons. Honte à ceux qui cessèrent d'être communistes en cessant d'être staliniens et qui ne furent communistes qu'aussi longtemps qu'ils furent staliniens !

4. De toutes les façons de nommer «l'autre », nécessaire et possible, de l'immonde capitalisme, le mot communisme est celui qui conserve le plus de sens historique et de charge programmatique explosive. C'est celui qui évoque le mieux le commun du partage et de l'égalité, la mise en commun du pouvoir, la solidarité opposable au calcul égoïste et à la concurrence généralisée, la défense des biens communs de l'humanité, naturels et culturels, l'extension d'un domaine de gratuité (démarchandisation) des services aux biens de première nécessité, contre la prédation généralisée et la privatisation du monde.

5. C'est aussi le nom d'une autre mesure de la richesse sociale que celle de la loi de la valeur et de l'évaluation marchande. la concurrence «libre et non faussée» repose sur «le vol du temps de travail d'autrui». Elle prétend quantifier l'inquantifiable et réduire à sa misérable commune mesure par le temps de travail abstrait l'incommensurable rapport de l'espèce humaine aux conditions naturelles de sa reproduction. Le communisme est le nom d'un autre critère de richesse, d'un développement écologique qualitativement différent de la course quantitative à la croissance. La logique de l'accumulation du capital exige non seulement la production pour le profit, et non pour les besoins sociaux, mais aussi « la production de nouvelle consommation », l'élargissement constant du cercle de la consommation « par la création de nouveaux besoins et par la création de nouvelles valeurs d'usage» : d'où «l'exploitation de la nature entière» et «l'exploitation de la terre en tous sens». Cette demesure dévastatrice du capital fonde l'actualite d'un éco-communisme radical.

6. La question du communisme, c'est d'abord, dans le Manifeste communiste, celle de la propriété: « Les communistes peuvent résumer leur théorie dans cette formule unique: suppression de la propriété privée» des moyens de production et d'échange, à ne pas confondre avec la propriété individuelle des biens d'usage. Dans «tous les mouvements », ils « mettent en avant la question de la propriété, à quelque degré d' évolution qu'elle ait pu arriver, comme la question fondamentale du mouvement». Sur les dix points qui concluent le premier chapitre, sept concernent en effet les formes de propriété: l'expropriation de la propriété foncière et l'affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat; l'instauration d'une fiscalité fortement progressive; la suppression de l'héritage des moyens de production et d'échange; la confiscation des biens des émigrés rebelles; la centralisation du crédit dans une banque publique; la socialisation des moyens de transport et la mise en place d'une éducation pu,blique et gratuite pour tous; la création de manufactures nationales et le défrichage des terres incultes.

Ces mesures tendent toutes à établir le contrôle de la démocratie politique sur l'économie, le primat du bien commun sur l'intérêt égoïste, de l'espace public sur l'espace privé. Il ne s'agit pas d'abolir toute forme de propriété, mais « la propriété privée d'aujourd'hui, la propriété bourgeoise », « le mode d'appropriation» fondé sur l'exploitation des uns par les autres.

7. Entre deux droits, celui des propriétaires à s'approprier les biens communs, et celui des dépossédés à l'existence, «c'est la force qui tranche », dit Marx. Toute l'histoire moderne de la lutte des classes, de la guerre des paysans en Allemagne aux révolutions sociales du siècle dernier, en passant par les révolutions anglaise et française, est l'histoire de ce conflit. Il se résout par l'émergence d'une légitimité opposable à la légalité des dominants.

Comme «forme politique enfin trouvée de l'émancipation », comme «abolition» du pouvoir d'Etat, comme accomplissement de la République sociale, la Commune illustre l'émergence de cette légitimité nouvelle. Son expérience a inspiré les formes d'auto-organisation et d'autogestion populaires apparues dans les crises révolutionnaires: conseils ouvriers, soviets, comités de milices, cordons industriels, associations de voisins, communes agraires, qui tendent à déprofessionaliser la politique, à modifier la division sociale du travail, à créer les conditions du dépérissement de l'Etat en tant que corps bureaucratique séparé.

8. Sous le règne du capital, tout progrès apparent a sa contrepartie de régression et de destruction. Il ne consiste in fine «qu'à changer la forme de l'asservissement ». Le communisme exige une autre idée et d'autres critères que ceux du rendement et de la rentabilité monétaire. A commencer par la réduction drastique du temps de travail contraint et le changement de la notion même de travail: il ne saurait y avoir d'épanouissement individuel dans le loisir ou le «temps libre» aussi longtemps que le travailleur reste aliéné et mutilé au travail. La perspective communiste exige aussi un changement radical du rapport entre l'homme et la femme : l'expérience du rapport entre les genres est la première expérience de l'altérité, et aussi longtemps que subsistera ce rapport d'oppression; tout être différent, par sa culture, sa couleur, ou son orientation sexuelle, sera victime de formes de discrimination et de domination. Le progrès authentique réside enfin dans le développement et la différenciation de besoins dont la combinaison originale fasse de chacun et chacune un être unique, dont la singularité contribue à l'enrichissement de l'espèce.

9. Le Manifeste conçoit le communisme comme «une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ». Il apparaît ainsi comme la maxime d'un libre épanouissement individuel qu'on ne saurait confondre, ni avec les mirages d'un individualisme sans individualité soumis au conformisme publicitaire, ni avec l'égalitarisme grossier d'un socialisme de caserne. Le développement des besoins et des capacités singuliers de chacun et de chacune contribue au développement universel de l'espèce humaine. Réciproquement, le libre développement de chacun et de chacune implique le libre développement de tous, car l'émancipation n'est pas un plaisir solitaire.

10. Le communisme n'est pas une idée pure, ni un modèle doctrinaire de société. Il n'est pas le nom d'un régime étatique, ni celui d'un nouveau mode de production. Il est celui du mouvement qui, en permanence, dépasse/supprime l'ordre établi. Mais il est aussi le but qui, surgi de ce mouvement, l'oriente et permet, à l'encontre des politiques sans principe, des actions sans suites, des improvisations au jour le jour, de déterminer ce qui rapproche du but et ce qui en éloigne. A ce titre, il est, non pas une connaissance scientifique du but et du chemin, mais une hypothèse stratégique régulatrice. Il nomme, indissociablement, le rêve irréductible d'un autre monde de justice, d'égalité et de solidarité; le mouvement permanent qui vise à renverser l'ordre existant à l'époque du capitalisme; et l'hypothèse qui oriente ce mouvement vers un changement radical des rapports de propriété et de pouvoir, à distance des accommodements avec un moindre mal qui serait le plus court chemin vers le pire.

11. La crise, sociale, économique, écologique, et morale d'un capitalisme qui ne repousse plus ses propres limites qu'au prix d'une démesure et d'une déraison croissantes, menaçant à la fois l'espèce et la planète, remet à l'ordre du jour «l'actualité d'un communisme radical» qu'invoqua Benjamin face la montée des périls de l'entre-deux guerres.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 21:02
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Daniel est parti ce mardi 12 Janvier. C’était un militant, un intellectuel , un camarade, un ami.

Né en 1946, il aura mis sa vie au service de la défense des idées marxistes révolutionnaires.

Il avait été un des fondateurs des JCR et de la Ligue communiste révolutionnaire.

Animateur du mouvement de Mai 68, il était de ceux qui avaient un sens très sûr de l’initiative politique. Il avait été un des animateurs du mouvement du 22 mars. Saisissant la dynamique des mouvements sociaux, en particulier le lien entre le mouvement étudiant et la grève générale ouvrière, il était aussi un de ceux qui avaient compris la nécessité de construire une organisation politique, d’accumuler des forces pour la construction d’un parti révolutionnaire.

L’intelligence de Daniel, c’était d’allier théorie et pratique, intuition et politique, idées et organisation. Il pouvait, dans le même temps, diriger un service d’ordre et écrire une œuvre théorique.

Ce fut un des inspirateurs d’un combat qui conjuguait principes, délimitations politiques et ouverture, rejet du sectarisme. Ses convictions politiques chevillées au corps, Daniel était toujours le premier à rechercher la discussion, à essayer de convaincre, à échanger les positions, et à renouveler sa propre pensée.

Participant de la fin des années 60 au début des années 90 à la direction quotidienne de la LCR, il avait joué un rôle décisif dans la construction d’un projet, d’une orientation qui lie activité quotidienne et tension révolutionnaire. Une bonne partie de son travail théorique et politique sera centrée sur les questions stratégiques, sur les leçons historiques des principales expériences révolutionnaires.

Daniel était profondément internationaliste. Il aura un rôle clé dans la construction de la LCR espagnole, à l’époque du franquisme. Lors de ces années, Daniel jouera un rôle majeur au sein de la IVe Internationale, suivant particulièrement la situation en Amérique latine et au Brésil. Il contribua beaucoup à actualiser notre vision du monde, à nous préparer aux bouleversements historiques de la fin des années 80.

Des années 90 à nos jours, tout en poursuivant son combat politique, il se concentra sur la réflexion et l’élaboration théorique : l’histoire des idées politiques; «le capital» de Karl Marx; le bilan du siècle et de ses révolutions, dont, en premier lieu , la révolution russe ; l’écologie ; le féminisme ;les identités et la question juive ; l’élaboration d’une nouvelle politique pour la gauche révolutionnaire face à la globalisation capitaliste. Il suivait, régulièrement, les forums sociaux mondiaux du mouvement altermondialiste.

Daniel aura assuré la continuité historique d’un marxisme révolutionnaire ouvert, non dogmatique et l’adaptation aux changements de la nouvelle époque, avec toujours pour horizon, la transformation révolutionnaire de la société.

Frappé par la maladie, il la surmontera durant des années, en pensant, en écrivant, en travaillant ses idées, sans refuser ni voyage, ni meeting, ni simple réunion. Daniel s’était donné comme tâche de vérifier la solidité de nos fondations et de les transmettre à la jeune génération. Il le fit de tout son cœur, de toutes ses forces. Ses interventions, à l’Institut international d’Amsterdam, dans les universités d’été de la LCR puis du NPA ont marqué des centaines de camarades. Passeur de l’expérience de la LCR pour le NPA, Daniel avait décidé d’accompagner le lancement de notre nouvelle organisation, en relançant la revue Contre temps et en constituant la société «Louise Michel», cadre de débat et de réflexion de la pensée radicale.

Daniel, c’est tout cela. Et, en plus, il était sympathique, chaleureux, convivial. Il aimait la vie.

Alors que nombre d’ex –de 68 ont tourné casaque, ont abandonné les idéaux de leur jeunesse, Daniel n’aura rien lâché, rien abandonné. Il est là, présent

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 20:53

Manifestation contre la guerre


Le 11 janvier deux soldats français sont morts ainsi que trois Américains et un Britannique victimes de la sale guerre que mènent les grandes puissances contre les peuples d'Afghanistan

 

dont elles occupent le pays sous couvert de lutte contre le terrorisme. 6  vies sacrifiées aux intérêts des maîtres du monde qui veulent perpétuer leur domination sur les peuples! Mais c'est aussi et surtout la population afghane victime de milliers de morts et de souffrances sans nom dont le sort est sacrifié aux mêmes intérêts, aux mêmes appétits de domination. Et, ajoutant le cynisme à l'abjection, le gouvernement français pourchasse les réfugiés afghans qui fuient la guerre

 

Cette guerre ne vise nullement la paix et la démocratie.

L'occupation du pays par l'Otan se traduit par une aggravation des difficultés dramatiques pour la population, une perpétuation de l'oppression des femmes. Loin d'affaiblir les talibans, elle pousse dans leurs bras les classes populaires qui se détournent d'un pouvoir fantoche, instrument de l'Otan, élu par la fraude et la corruption. C'est bien la politique agressive des vieilles puissances coloniales qui nourrit le terrorisme. Son échec conduit à une fuite en avant militariste.

Ainsi, l’attentat manqué contre le vol Détroit-Amsterdam, le 25 décembre 2009, a servi de prétexte à la relance de la propagande américaine pour justifier « la guerre contre le terrorisme » , et, en particulier, le début de l’offensive militaire des USA au Yémen.

« Nous allons continuer à utiliser tous les éléments en notre pouvoir pour intercepter, détruire et vaincre les extrémistes qui nous menacent, qu’ils soient d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen ou de la Somalie, ou de partout où ils préparent des attaques contre le sol américain », a déclaré Obama reprenant les mots mêmes de Bush.

L'accentuation de l'offensive des  USA au Yémen vise bien plus à terroriser la population pour essayer d’asseoir l’autorité du dictateur en place qu’à éliminer El-Qaida. Elle ne peut au Yémen comme en Afghanistan qu’alimenter la révolte contre les USA et leurs alliés. L’enjeu pour ces derniers est de s’assurer le contrôle d’une position stratégique comme en Afghanisatn, en Irak, en Somalie ou au Moyen-Orient. Le Yémen, un des pays les plus pauvres du monde, est une position primordiale pour le contrôle de la péninsule Arabique comme de l’océan Indien.

La politique des USA et de l'Otan loin de préparer la paix comme le prétend le dernier prix Nobel exacerbe les tensions.

Le 28 janvier aura lieu, à Londres, une réunion des chefs d’Etat des pays alliés des USA pour décider de leur participation à l’effort militaire que demande Obama. C’est à l’issue de cette réunion que Sarkozy annoncera celle de la France. Déjà des gendarmes ont été envoyés en renfort des 3300 soldats et 150 gendarmes français présents en Afghanistan.

Ce sont ainsi de nouvelles vies humaines, des milliards de dollars et d’euros que les dirigeants des puissances impérialistes s’apprêtent à sacrifier pour assurer leur contrôle du monde contre les peuples.

Partout dans le monde, s’exprime la condamnation de cette politique pour exiger le retrait des troupes d’Irak et d’Afghanistan.

Le NPA se joint à l’appel lancé par de nombreuses organisations politiques et syndicales à manifester à Paris la veille de la réunion de Londres.

Pas un homme, pas un euro pour la guerre !

Retrait immédiat des troupes de l’Otan !

Manifestation le …

 

Organisations signataires de l’appel : AAW, ACG, ARAC, ATTAC-France, Collectif des iraniens contre la guerre, Collectif Faty KOUMBA: association des libertés, droits de l'homme et non-violence, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Gauche Unitaire, FSU, Le Cedetim, Le Mouvement de la Paix, les Alternatifs, les Verts, LIFPL, Marche Mondiale des Femmes (MMF), M'PEP, MRAP, NPA, Organisation Femmes Egalité, PCF, PCOF, PG, Réseau Féministe "Ruptures", Union Pacifiste, Union syndicale Solidaires
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 20:50

Le 28 janvier a lieu la conférence de Londres sur l'Afghanistan où Sarkozy doit annoncer la contribution de la France à l'escalade militaire annoncée par Obama et probablement, sous une forme ou sous une autre, d’envoi de renforts.
Le collectif national Otan-Afghanistan a lancé un appel pour des mobilisations dans les villes de France le week-end précédent, c'est-à-dire les 23 et 24 janvier.
A Paris une manifestation est prévue le samedi 23, à 14 heures à République.


Texte d’appel et signataires :

Afghanistan : Aucun renfort français !
L'Otan a déjà décidé de répondre favorablement à la demande de Barak Obama d'envoyer des troupes supplémentaires en Afghanistan. Le président Sarkozy a prévu d'annoncer lors de la Conférence de Londres du 28 janvier les détails de la contribution française.
Alors que, dans un sondage paru début décembre, 82% des sondés s'opposent à l'envoi de nouveaux soldats français, nous exigeons du président Sarkozy qu'il renonce à toute augmentation des troupes en Afghanistan, qu'il s'agisse de forces spéciales, de troupes régulières ou d'instructeurs militaires. La fuite en avant militaire décidée par Barack Obama, soutenue par l'Otan et saluée par Nicolas Sarkozy ne peut qu'aggraver la situation dramatique du peuple Afghan et déstabiliser encore plus la région. Nous condamnons le cynisme honteux du gouvernement français qui, dans le même temps, soutient l'escalade militaire et renvoie des réfugiés afghans dans un pays en guerre.
Cette sale guerre est une impasse. Dans un pays détruit par 30 années d'occupations étrangères et de guerres civiles, la reconstruction de l'Afghanistan sera difficile. Cela passera par une aide civile et financière de la part des pays occidentaux en réparation des dommages infligés au pays et à ses habitants. Cela exige en premier lieu l'arrêt des opérations militaires et le retrait des troupes de l'Otan afin de rendre au peuple afghan son indépendance et les clés de la reconstruction du pays.
Nous refusons que le gouvernement français utilise des centaines de millions d'euros pour l'occupation militaire de l'Afghanistan quand la crise sert à justifier les plans de licenciements et les attaques sur nos services publics. Nous refusons que le manque d'avenir donné à la jeunesse soit utilisé comme argument pour l'enrôler dans l'armée pour défendre des intérêts qui ne sont ni les siens ni ceux du peuple afghan.
Nous appelons à faire des 23 et 24 janvier des journées de mobilisation populaire dans toutes les villes de France pour exiger du gouvernement qu'il renonce à envoyer ne serait-ce qu'un soldat supplémentaire en Afghanistan et exprimer notre solidarité avec le peuple afghan en premier lieu avec ceux et celles qui se sont réfugiés dans notre pays. Nous appelons notamment à participer à la manifestation qui aura lieu à Paris le samedi 23 janvier.

AAW, ACG, ARAC, ATTAC-France, Collectif des iraniens contre la guerre, Collectif Faty KOUMBA: association des libertés, droits de l'homme et non-violence, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Gauche Unitaire, FSU, Le Cedetim, Le Mouvement de la Paix, les Alternatifs, les Verts, LIFPL, Marche Mondiale des Femmes (MMF), M'PEP, MRAP, NPA, Organisation Femmes Egalité, PCF, PCOF, PG, Réseau Féministe "Ruptures", Union Pacifiste, Union syndicale Solidaires, Confédération Paysanne …

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 17:06

Communiqué de presse NPA

31/12/2009

 

GrDF : hospitalisation d’un gréviste de la faim

 

Au bout de 17 jours de grève de la fin, Yann Cochin, responsable de Sud Energie, vient d’être hospitalisé par le SAMU.

Cette situation dramatique est la conséquence de l’arrogance et de l’entêtement de la direction de GrDF. En effet, cette grève de la faim est motivée par le refus d’EDF de revenir sur le licenciement, le 16 décembre  dernier, de Nordine, un militant de Sud Energie à qui la direction de l’entreprise veut, sous des prétextes dérisoires, faire payer sa participation active aux grèves du printemps dernier.

Depuis le début de la grève de la faim, la direction a fait preuve de la plus totale intransigeance et de son mépris pour les travailleurs et les syndicalistes. Non seulement elle a refusé toute négociation, mais elle a traîné en justice les grévistes de la faim et a empêché leurs familles de leur rendre visite dans le local qu’ils occupaient.

Le NPA renouvelle sa solidarité avec Yann  et ses camarades de GrDF. Il dénonce l’attitude inqualifiable de la direction, désormais responsable de la santé des grévistes et exige la réintégration immédiate de Nordine.

 

Montreuil, le 31 décembre 2009

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